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Concert d’abonnement

French Flair

Le charme de la musique française


lundi 18 et mardi 19 septembre 2023

20h30 • Auditorium St-Pierre-des-Cuisines

2 place Saint-Pierre, Toulouse

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mardi 26 et mercredi 27 septembre 2023

20h30 • L’Escale

Place Roger Panouse, Tournefeuille

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Jean-Baptiste LULLY Fils (1665-1743)
Ouverture & Sarabande (Le souper du Roy)

Marc – Antoine CHARPENTIER (1643-1704)
Te Deum
Concert à quatre parties de viole.

André CAMPRA (1660-1744)
Suite instrumentale. 

Hector Berlioz (1803-1869)
Marche hongroise
Roméo et Juliette : la reine Mab

Georges BIZET (1838-1875)
L’Arlésienne

Léo DELIBES (1836-1891)
Valse de Coppélia
Duos des fleurs

Certains prétendent que la musique est un langage universel, et, à l’évidence, tout le monde peut entendre une suite organisée de sons sans au préalable recevoir aucune explication. Pour autant, le cerveau qui traite ces informations sonores n’utilise pas seulement un « programme biologique » mais aussi et surtout un « programme culturel » qui lui sert de grille de lecture. Est-ce un hasard si c’est l’Italie qui à partir de 1530 invente la plupart des instruments et des formes musicales qui perdurent encore de nos jours ? Et si la France résiste à l’invasion des violons inventés en Italie, leur préférant longtemps les violes, considérées comme plus nobles, n’est-ce pas un trait de caractère très français ? Quant au Romantisme musical…pouvait-il naître ailleurs qu’en Allemagne ? Tout cela reste assez mystérieux et les explications qu’on peut donner ressemblent davantage à des faisceaux de présomptions plutôt qu’à des preuves. La France ne se distingue pas particulièrement par l’abondance de sa production musicale, lui préférant la Littérature et la Philosophie, domaines où nous sommes très prolixes. Mais en musique, il existe bien un style français, une « french touch », un mélange de retenue et de violence des sentiments. Coupe du Monde de Rugby oblige, ce programme rend hommage au « french flair » en musique.

 

Les compositeurs :

Jean-Baptiste Lully est un musicien français né à Paris le 6 août 1665 et mort dans la même ville le 9 mars 1743. Il est le deuxième fils de Jean-Baptiste Lully. En 1678, à l’âge de douze ans, il eut par la grâce de Louis XIV une charge à l’abbaye de Saint-Hilaire, qu’il échangea six ans plus tard pour celle de Saint-Georges-sur-Loire.
Il devient surintendant de la musique du roi en 1696, charge qu’il partagea avec Michel-Richard de Lalande jusqu’en 1719.

Marc-Antoine Charpentier est un compositeur et chanteur baroque français, né en Île-de-France en 1643 et mort à Paris le 24 février 1704,
Il est connu pour ses compositions de musique sacrée, en particulier ses motets et ses messes. Charpentier a travaillé pour le roi Louis XIV et pour les Jésuites à Paris, pour lesquels il a composé la majeure partie de sa musique sacrée. Par l’ampleur et la qualité de son œuvre sacrée et profane, Charpentier figure parmi les plus importants compositeurs de la période baroque en France. Son style a été influencé par la musique italienne. Charpentier a également composé de la musique instrumentale, des opéras et des ballets.

Sa musique sacrée et théâtrale fit concurrence à celle de son contemporain Jean-Baptiste Lully.

André Campra est un compositeur français de la période baroque, baptisé à Aix-en-Provence le 4 décembre 1660 et mort à Versailles le 29 juin 1744.
Chronologiquement situé entre Jean-Baptiste Lully et Jean-Philippe Rameau, il a participé au renouveau de l’opéra français. Après avoir été formé à la cathédrale Saint-Sauveur à Aix-en-Provence, il accède, en quelques années, au poste prestigieux de maître de musique de Notre-Dame de Paris, après l’avoir été successivement à la cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds de Toulon, à la cathédrale Saint-Trophime d’Arles (devenue, et restée jusque maintenant, simple église Saint-Trophime) et à la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse. Il devient ensuite « batteur de mesure » à l’Académie royale de musique (l’Opéra de Paris), dont il deviendra l’inspecteur général. Il dirigera aussi les musiciens et les pages de la Chapelle royale (essentiellement des chanteurs – des chantres – adultes et des garçons en cours de formation) et en sera un des deux compositeurs « ordinaires », jusqu’à ce qu’il se retire en 1735 pour des raisons de santé. Il est l’auteur de nombreuses œuvres profanes, notamment dans le domaine de l’opéra-ballet (dont il a été le vrai créateur). Il composera un nombre également important de partitions religieuses. Certains de ses grands motets sont restés célèbres (en particulier son Requiem). Au faîte de sa gloire sous la Régence (période qui court de 1715 à 1723), Campra était encore adulé dans les dernières années de sa vie. Il meurt à Versailles le 29 juin 1744, à l’âge de 83 ans. Assez curieusement, son testament le montre pauvre, infirme, isolé dans un petit appartement versaillais, en compagnie de ses deux domestiques. Lorsqu’il mourut, son œuvre, bien vivante et largement diffusée en province, se maintient encore au répertoire pendant plus de vingt ans.

Hector Berlioz est un compositeur, chef d’orchestre, critique musical et écrivain français, né le 11 décembre 1803 à La Côte-Saint-André (Isère) et mort le 8 mars 1869 à Paris. Reprenant, immédiatement après Beethoven, la forme symphonique créée par Haydn, Berlioz la renouvelle en profondeur par le biais de la symphonie à programme (Symphonie fantastique), de la symphonie concertante (Harold en Italie) et en créant la « symphonie dramatique » (Roméo et Juliette).
L’échec de Benvenuto Cellini lui ferme les portes de l’Opéra de Paris, en 1838. En conséquence, l’opéra-comique Béatrice et Bénédict est créé à Baden-Baden en 1862, et son chef-d’œuvre lyrique, Les Troyens, ne connaît qu’une création partielle à l’Opéra-Comique, en 1863. Berlioz invente les genres du « monodrame lyrique », avec Lélio ou le Retour à la vie, de la « légende dramatique », avec La Damnation de Faust, et de la « trilogie sacrée », avec L’Enfance du Christ, œuvres conçues pour le concert, entre l’opéra et l’oratorio.
Faisant souvent appel à des effectifs considérables dans sa musique symphonique (Symphonie funèbre et triomphale), religieuse (Requiem, Te Deum) et chorale (L’Impériale et Vox populi pour double chœur, Sara la baigneuse pour triple chœur), Berlioz organise d’importants concerts publics et crée le concept de festival. Enfin, avec La Captive et le cycle des Nuits d’été, il crée le genre de la mélodie avec orchestre, qui se développe aussi bien en France — où s’illustrent notamment Duparc, Chausson, Ravel et André Jolivet — qu’à l’étranger, avec les cycles de Wagner, Wolf, Mahler, Berg, Schönberg, Richard Strauss et Benjamin Britten.

Georges Bizet est un compositeur français né le 25 octobre 1838 à Paris et mort le 3 juin 1875 à Bougival1 (Seine-et-Oise). Il est un des compositeurs de la période romantique. Il est surtout connu pour ses opéras, dont le très populaire Carmen, et ses suites orchestrales, créés sur une courte période, puisqu’il meurt prématurément à l’âge de 36 ans.


Léo Delibes
naît à Saint-Germain-du-Val (aujourd’hui un quartier de La Flèche) le 21 février 1836. Son père est employé de la poste (il décède en 1847) et sa mère, musicienne, apprendra la musique à son fils. Édouard Batiste, organiste et professeur de chant au Conservatoire, complète cette formation et Delibes intègre l’établissement (cours d’Adolphe Adam).

Delibes, organiste et chanteur à ses heures, obtient le premier prix de solfège en 1850. Il écrit ensuite opérettes et opéras-comiques ainsi que des critiques pour « Le Gaulois« sous le pseudonyme d’Éloi Delbès. En 1865, il devient chef de chœur assistant à l’Opéra de Paris et se fait connaître un an plus tard avec le ballet la Source, qui fut écrit en coopération avec le compositeur austro-russe Léon Minus. Coppélia, ballet joué à l’opéra le 2 mai 1870 et remporte un franc succès qui le rend célèbre. Il peut donc, en 1871, se consacrer uniquement à la composition et à sa jeune épouse Léontine Estelle Denain (cependant, il assura le poste de professeur de composition au Conservatoire à partir de 1881). En 1876, il publia Sylvia, ballet dont l’action se déroule en Grèce, puis Coppélia. Piotr Ilitch Tchaïkovski se montre amateur de sa musique.

Léo Delibes décède le 16 janvier 1891 à Paris alors que son opéra Kassya n’est pas encore achevé. Son opéra Lakmé (1883) est probablement son œuvre la plus connue et jouée à ce jour, même si Delibes n’atteint pas aujourd’hui la popularité dont il jouissait de son vivant.

[SAISON 23/24] FRENCH FLAIR, le charme de la musique française.

Distribution

Direction musical : Gilles COLLIARD.
Violons 1 : Aurélie FAUTHOUS, Audrey DUPONT, Nicolas KONONOVITCH.
Violons 2 : Ana SANCHEZ, Benjamin BORHANI, Charlotte BAILLOT.
Altos : Vincent GERVAIS, Carlos VIZCAINO.
Violoncelles : Anne GAURIER, Nabi CABESTANY, Étienne LARRAT.
Contrebasse : Nohora MUÑOZ ORTIZ.

Tarifs

Place à l’unité : 27€ / tarif réduit* : 22€ /
tarif -26 ans : 5€ /gratuité : -16 ans, étudiants au CRR, bénéficiaires du RSA.

*Tarif réduit : possesseurs de la Carte Toulouse Culture, de la Carte Sourire, personnes de + de 65 ans, personnes en situation de handicap, demandeurs d’emploi, étudiants, groupe (10 personnes et +), comités d’entreprises.


Vous pouvez réserver vos places auprès du bureau de l’OCT
du lundi au vendredi de 13h15 à 18h15 (22 allée de Barcelone à Toulouse),
par téléphone en appelant l’Orchestre au 05 61 22 16 34,
ou par email : octcontact9@gmail.com

"QUI NÉGLIGE LA MUSIQUE IGNORE L’APPROCHE DU SUBLIME"

Louis Nucera

L’Orchestre de Chambre de Toulouse est une formation de musique de Chambre fondée en 1953 par Louis Auriacombe.
Actuellement dirigé par Gilles Colliard, chef d’orchestre, compositeur, pédagogue et violon solo, l’OCT propose plus de 150 concerts par an, du répertoire baroque à la musique actuelle.