Vivaldi (1678-1741)
Concerto pour flûte Op 10 n°6 RV 437
Flûte, Samuel Crowther
Concerto pour violoncelle en si mineur
Violoncelle, Anne Gaurier
Concerto pour violon Op3 n°9 et n°3
Violon, Gilles Colliard
Concerto pour 2 violons en la mineur Op 3 n°8
Violons, Gilles Colliard et Patrick Lapène
Concerto pour orchestre en Ré Majeur Rv 121 F11 n°4
C’est Torelli qui est l’inventeur du « concerto », pièce dans laquelle un soliste dialogue avec un orchestre. Le « concerto » aura tellement de succès, que le genre a été repris sans discontinuer à toutes les époques et par presque tous les compositeurs.
Ce dialogue est aussi étymologiquement une bataille ! Car il y a parfois lutte et conflit entre le soliste et l’orchestre qui, comme dans une discussion animée, sont parfois en harmonie et parfois en désaccord et en opposition !
Avec près de 600 concertos, sans même oser parler de toute la production qui n’est pas arrivée jusqu’à nous, Vivaldi est bien le Prince du Concerto ! Alors oui, comme le dit Stravinsky qui prétend qu’il s’agit 600 fois du même concerto, il y a des redites ! Mais comment ne pas pardonner si l’on veut bien remettre les choses dans leur contexte. Dans l’Italie baroque, le public est avide de nouveautés. Il se lasse vite et veut avoir le sentiment qu’on lui offre chaque fois quelque chose de neuf. Sommes-nous si différents aujourd’hui ?
Alors il faut composer toujours plus vite pour simplement vivre de son art, et tenter de surprendre chaque fois un public qui n’hésite pas à faire savoir bruyamment tout le mal qu’il pense de votre dernière œuvre ! Pour cerner un peu mieux le personnage, procurez-vous le petit abécédaire que Gilles Colliard vous a concocté !
De « A » comme « Anna Giro » à « Z » comme « Zani » vous découvrirez les principaux personnages et événements qui jalonnent la vie de cet incroyable