Johann Strauss (1804-1849, le père)
Deux valses opus 298 et 241
Leos Janaceck (1854-1928)
Idylle pour cordes
Oscar Straus (1870-1954)
Sérénade
Johann Strauss (1825-1899, le fils)
Deux valses opus 437 et 314
(Valse de l’Empereur, Le beau Danube bleu)
Pour ouvrir l’année dans la bonne humeur, les Strauss père et fils nous offrent leurs valses que forcément vous connaissez !
Mais comme tout un chacun, vous avez sans doute du mal à vous y retrouver entre celles qu’on doit au père et celles qu’on doit à son fils !
Rassurez-vous ! C’est difficile pour nous aussi ! Mais l’essentiel n’est pas là.
Ces mélodies faciles et entraînantes sont un pur bonheur et il suffit de s’y abandonner. L’ autre « Straus » du programme, c’est Oscar, qui fera enlever un « s » à son nom pour être moins confondu avec ses illustres homonymes.
Compositeur de valses célèbres elles aussi, il alimente pourtant ainsi lui-même et bien malgré lui la confusion.
Le romantisme dont il fait preuve est dans la droite lignée de la tradition germanique : une musique sombre et puissante qui se fait parfois plus légère et bucolique. Janaceck est l’un des plus grands compositeurs tchèques, égal de Dvorak ou Smetana. Son Idylle est un poème symphonique pour cordes qui emprunte parfois certains accents de la prière.