Ballets du Capitole
Le Ballet du Capitole nous invite à remonter aux sources de la danse classique qui, au XVIII e siècle, prenait le nom de « Belle Danse ». Avec la pantomime, elle est encore présente dans l’un des rares ballets qui nous soit parvenu dans toute son intégrité, La Fille mal gardée, créé quelques jours seulement avant l’embrasement révolutionnaire de 1789.
Ce ballet, scrupuleusement remonté comme à la création par Ivo Cramér, se rattache au genre du « ballet d’action », théorisé par Noverre, et restitue le style, la cocasserie et la fraîcheur originels.
Ce « plat de résistance » sera précédé d’une « mise en bouche » chorégraphique signée Auguste Bournonville, le divertissement du troisième acte de son ballet Napoli. Issu d’une famille française émigrée au Danemark, Bournonville exportera à Copenhague le ballet romantique français, héritage direct du « ballet d’action » du XVIII e siècle. Ce programme s’attache à mettre en lumière la continuité et l’évolution stylistiques de la danse.
Direction : Enrique Carreón-Robledo
NAPOLI (extraits de l’acte III)
Ballet en trois actes créé par le Ballet royal du Danemark au Théâtre royal de Copenhague le 29 mars 1842
Entrée au répertoire
Edvard Helsted, Holger Simon Paulli Musique
Auguste Bournonville Chorégraphie, réalisée par Dinna Bjørn
Jean-Claude Asquié Lumières
LA FILLE MAL GARDÉE
ou Il n’y a qu’un pas du mal au bien
Ballet-pantomime champêtre en deux actes et trois tableaux
Version de Jean Dauberval créée par le Ballet du Grand-Théâtre de Bordeaux, au Grand-Théâtre de Bordeaux le 1er juillet 1789
Première de la version d’Ivo Cramér par le Ballet de Nantes au Théâtre Graslin de Nantes en juillet 1989
Entrée au répertoire
Musique d’après la partition anonyme de 1789
Ivo Cramér Chorégraphie, d’après Jean Dauberval
Dominique Delouche Décors et costumes
Jean-Claude Asquié Lumières