> Baldassare Galuppi (1706-1785) : Concerto a quattro n°1 en sol mineur
> Dietrich Buxtehude (1637-1707) : Magnificat
> Francesco Geminiani (1687-1762) : Concerto Grosso op 3 n°2 en sol mineur
> Antonio Vivaldi (1678-1741) : Magnificat RV 611
Le magnificat est un cantique liturgique chanté à l’office des vêpres. À partir du XVème siécle, cette prière devient un genre musical à part, un peu de la même manière que les Passions. Si le magnificat de Vivaldi fait partie du répertoire couramment donné, celui de Buxtehude est plus rare. Organiste de grande renommée, Buxtehude fut en son temps au moins aussi célébré que JS Bach, et on peut se demander si ce dernier aurait pu exprimer tout son talent sans cet illustre prédécesseur.
Mais ce concert est aussi l’occasion pour l’Orchestre d’accueillir le Chœur de Chambre les Éléments. Faut-il encore présenter cette formation, fondée et dirigée par Joël Suhubiette et qui est l’invitée des plus grands festivals dans le monde entier
Comme l’Orchestre de Chambre de Toulouse, les Éléments qui interprètent à merveille le répertoire contemporain ont dans leur approche de la musique baroque une démarche totalement authentique. Il fallait bien qu’après nous être produits ensemble dans des festivals aussi exigeants que celui de la Chaise-Dieu nous fassions profiter le public de notre saison d’abonnement de la profonde connivence artistique qui existe entre nous.