Violon et Direction, Gilles Colliard
Réservations au 04 68 60 02 18 ou à m-cm hotmail.fr
D. Scarlatti (1685-1757)
Sinfonias n°3.5 et 1
E. Dall’ Abaco (1675-1742)
Sonate d’église opus 2 n°4
A. Vivaldi (1678-1741)
Sinfonia en Ré majeur
P. Locatelli (1695-1764)
Concerto grosso n°3
A. Vivaldi (1678-1741)
Concerto pour violon la Chasse
L’Estro Armonico, Concerto pour violon n°3
L’Estro Armonico, Concerto pour violon n°9
Au même titre que la Grèce dans l’Antiquité, l’Italie est la mère des arts pour cette Europe moderne qui naît après les grandes découvertes. Que l’on pense à la Renaissance en peinture et architecture ou à la période Baroque en musique, l’influence de l’Italie est immense et aucun artiste ne peut ignorer ce qui s’invente entre la fin du 16ème et le milieu du 18ème siècle dans la péninsule. La plupart des musiciens feront un séjour en Italie, JS Bach étant l’exception qui confirme la règle puisqu’il ne quittera jamais l’Allemagne.
Léopold Mozart, père de Wolfgang, prétendait que seules les musiques « allemande » et « italienne » connaitraient la postérité et tenait en piètre estime la musique française.
Il faut malheureusement reconnaître une part de vérité dans ce jugement très sévère et nous consoler avec notre littérature. Malgré le talent des compositeurs baroques français, notre pays est loin du foisonnement créatif de l’Italie Baroque qui invente en même temps les formes musicales et les instruments pour les traduire.
Car c’est bien en Italie que se crée cette famille des violons qui se substitue progressivement aux violes et il n’est que justice d’associer les Stradivari, Amati et autres Guarneri, luthiers devenus aussi célèbres que les compositeurs, à la gloire de Vivaldi, Corelli ou Locatelli.
L’Orchestre de Chambre de Toulouse a souhaité réunir ici les plus grands compositeurs baroques italiens dans un programme qui permet de mesurer toute leur inventivité.