Violon et direction, Gilles Colliard
Giuseppe Torelli (1658-1709)
Concerto pour deux violons opus 8 n°1
Arcangelo Corelli (1653-1713)
1ère sonate
Symphonie Pastorale en Ré majeur
Antonio Vivaldi (1678-1741)
Concerto pour violon opus 8 n°10 « La Chasse » RV 362
Concerto pour orchestre RV 155 en Sol mineur
Tomaso Albinoni (1671-1751)
Concerto grosso opus 9 n°10
Splendeurs de l’exubérance baroque, voilà les maîtres mots de ce programme. Les compositeurs baroques italiens vont porter la technique du violon à un paroxysme qui déterminera la victoire de cette famille d’instruments sur les violes.
« L’Art de l’Archet » de Tartini mériterait encore aujourd’hui d’être enseigné dans toutes les écoles de musique ! En cinquante variations, Tartini nous donne les clefs qui permettent à l’interprète de comprendre comment il doit réaliser les nombreuses articulations écrites par tous les compositeurs baroques. C’est un trésor pour les musiciens d’aujourd’hui en quête d’authenticité.
Théoriciens, virtuoses et « chercheurs », les compositeurs baroques italiens inventent l’essentiel.
Le « concerto grosso » qui deviendra rapidement le « concerto » et dont le premier exemple connu est dû à Torelli. La Sinfonia qui deviendra notre Symphonie, et tant d’autres choses qu’il est impossible d’en dresser la liste. L’ interprète prend dans cette musique une place importante : on lui laisse la liberté d’ornementer à sa guise la structure musicale prévue par le compositeur.
Inventivité, technicité, mais aussi improvisations géniales… l’identité italienne se raconte aussi en musique !