Scott Joplin (1868-1917)
Quatre Ragtime
Trois Ragtime
Samuel Barber (1910-1981)
Adagio
Anton Dvorak (1841-1904)
Bagatelle en la mineur.
Leroy Anderson (1908-1975)
Sérénade
John Corigliano (1938-)
Voyage
Charles Ives (1874-1954)
Hymn
Le cœur de l’Amérique bat au rythme du Gospel !
Qui pourra mesurer l’influence des chants des esclaves, de tous ces « blues » qui ont fondé une identité musicale bien spécifique à l’Amérique du Nord ?
L’Amérique a le sens du rythme, c’est une certitude, et les ragtimes de Scott Joplin, pianiste noir dans une Amérique ségrégationniste, en apportent l’éclatante démonstration. L’adagio de Samuel Barber est universellement célèbre depuis qu’il a servi à l’écran le film Platoon.
Qui après l’avoir entendu pourra penser que les américains sont superficiels ?
Corigliano, Ives, et Anderson, chacun à leur manière nous offrent un aperçu de cette sensibilité américaine.
Dvorak s’est invité à la fête bien qu’il soit né en Bohême. Mais il est le plus américain de tous les compositeurs européens, ayant rendu un vibrant hommage au Nouveau Monde dans une symphonie célèbre et ayant dirigé le Conservatoire et le Philharmonique de New-York.