Clarinette, Florent Héau
Direction, Gilles Colliard
Johannes Brahms (1833-1897)
Quintette avec clarinette en Si mineur opus 115
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour clarinette en La majeur KV 622
Digne descendante du Chalumeau, la Clarinette a trouvé sa place dans tous les styles de musique.
Son timbre grave et chaleureux dans les registres grave et medium a su séduire compositeurs et mélomanes depuis la fin du XVIIe siècle.
Le concerto que Mozart lui a consacré est sans doute la pièce classique la plus célèbre qui ait été écrite pour elle. Ce succès est mérité tant l’oeuvre est exemplaire. Le second mouvement en particulier fait partie des plus belles réussites du style classique, conjuguant sans peine l’intensité des émotions avec la pudeur que doit prendre leur expression pour mieux nous toucher. Chez les romantiques, Brahms relève la même gageure. Bien que parfaitement romantique quant à l’expression de ses sentiments, Brahms écrit tout à fait « classiquement ».
Rien à voir avec la « musique du futur » à laquelle aspirent Liszt et Wagner. Le projet de Brahms c’est d’écrire une musique indépendante des sursauts de l’Histoire, en quelque sorte une musique « éternelle ».
Notre appétit actuel pour toutes ces musiques du passé montre que comme d’autres avant lui Brahms a su atteindre cet objectif.