Carlos Gardel : Mi Buenos Aires querido
Catulo Castillo & Hector Stampone : El ultimo cafe
Rubén Juárez & Cacho Castaña : Que tango hay que cantar
Carlos Gardel & Alfredo Le Pera : Por una cabeza , Golondrinas
Enrique Dizeo & Ángel Cabral : Que nadie sepa mi sufrir
Astor Piazzolla & H. Ferrer : El gordo triste
Hector Varela : Azucar pimienta y sal
Consuelo Velasquez & Sunny Skylark : Besame mucho
Enrique Cadicamo & Juan Carlos Cobian : Los mareados
Agustin Lara & Maria Candido : Granada
Alfredo Le Pera & Carlos Gardel : Volver
Enrique Santos Discépolo & Mariano Mores : Uno
Arrangements pour cordes Juan Pugliano
Ne comptez pas sur nous pour rouvrir la controverse sur le lieu de naissance de Carlos Gardel !
L’ origine du Tango est compliquée et incertaine. Qu’il s’agisse du mot lui-même ou de la danse qu’il désigne, les théories divergent et s’affrontent.
Le célèbre ethnomusicologue Michel Plisson définit ainsi le Tango : « Une rythmique afro, des musiciens italiens jouant sur des instruments allemands des mélodies d’Europe de l’Est avec des paroles qui viennent des zarzuelas espagnoles ».
Sans pouvoir trancher ce débat, notre intuition de musiciens confirme ce mélange des genres que nous ressentons dans le Tango, danse savante improvisée pas toujours destinée à être dansée… quels paradoxes !
Quoi qu’il en soit, danse ou musique, le Tango cultive à l’extrême le caractère hypnotique que possède toute musique. Dans une stricte exactitude rythmique, danseurs ou musiciens se portent toujours à la limite du point de rupture. Danser ou jouer le plus tard possible, ou à l’inverse le plus tôt possible, dans un tempo donné, voilà l’esprit du Tango. Ajoutez-y un sens de la mélodie populaire dans le meilleur sens du terme, et vous comprendrez les raisons de son succès intemporel.