Héros soumis aux lois d’un destin fatal, déchiré entre idéal inaccessible et réalité insatisfaisante, amour impossible plus fort que la mort, créatures surnaturelles tissent les méandres arachnéens d’un argument marqué par la dualité entre rêve et réalité. Le pittoresque des danses écossaises parcourt une chorégraphie toute de légèreté, d’apesanteur et de vivacité, développant la technique des pointes… : tout, dans La Sylphide, concourt à faire de ce ballet un rêve de poésie et d’éblouissement magique.
Production du Ballet de l’Opéra national du Rhin
Ballet en deux actes
Argument d’Auguste Bournonville, d’après le livret initial d’Adolphe Nourrit et le conte de Charles Nodier Trilby ou le Lutin d’Argail
Créé le 28 novembre 1836 au Théâtre Royal de Copenhague par le Ballet Royal Danois
Entrée au répertoire du Ballet du Capitole le 16 juin 1995
Chorégraphie Auguste Bournonville, réalisée par Dinna Bjørn
Musique Herman Løvenskjold
Décors et costumes Sorella Englund, adaptés par les Ateliers de l’Opéra national du Rhin
Lumières Allain Vincent
Ballet du Capitole
Orchestre de Chambre de Toulouse
Direction musicale David Coleman